La Startup d’État transport.data.gouv.fr a été initiée et financé par le Ministère chargé des Transports afin de devenir le Point d’accès national (PAN) des données transport en France. Initialement, il s’agissait de respecter une obligation européenne. Aujourd’hui, notre but est devenu plus ambitieux : nous souhaitons rendre l’offre transport omniprésente.
Notre travail de fond auprès des collectivités a porté ses fruits. Nous sommes très fiers d’avoir dépassé les 100 territoires dont les horaires théoriques sont disponibles sur transport.data.gouv.fr. Ces données couvrent une population de plus de 18 millions d’habitants dans quasiment toutes les grandes métropoles.
Comment avons-nous fait pour arriver à cette première victoire symbolique ? Parce qu’il fallait bien commencer quelque part, nous nous sommes d’abord focalisés sur les horaires théoriques des transports en commun, en appliquant des règles nous permettant de passer à l’échelle rapidement.
Le format des données a été la première barrière. Tous les jeux de données devaient être lisibles sans devoir développer un module spécifique par territoire. Aujourd’hui, les données sont disponibles au format GTFS, devenu le standard de facto. Lorsque la norme européenne NeTeX aura été déclinée dans sa version française, nous convertirons les données pour que les territoires puissent se mettre en conformité sans devoir en assumer le coût.
Les conditions d’utilisation des données devaient également être homogènes. Nous voulions éviter de faire intervenir des juristes ou une contractualisation au cas par cas. Après de nombreux et longs échanges avec les Autorités Organisatrices des Mobilités (AOM) et les réutilisateurs des données, le consensus a porté sur la licence ODbL.
Enfin, une grande partie de notre travail a consisté à échanger avec les AOM pour expliquer leurs obligations réglementaires mais aussi de les rassurer sur les coûts, avec les partenaires techniques qui produisent la données et les utilisateurs que donneront une valeur utile à ces données afin de mieux comprendre leurs besoins et les aider à diffuser l’information transport.
Fortes et forts du succès de notre première phase de consolidation, nous allons tripler nos efforts. Nos principes vont rester les mêmes au fur et à mesure que nous intégrons de nouveaux modes de transport (temps réel, micro-mobilité, données routières…). Notre objectif est bien évidemment une couverture à 100 % après ce premier cap des 100 territoires.
À Angers, Besançon ou à Caen, que vous utilisiez une application locale, celle d’un développeur indépendant ou bien celle d’une multinationale, que vous préfériez des afficheurs et des dépliants papier, que vous aimiez le tramway, le vélo libre service ou la trottinette électrique : l’information est la même et de qualité.
Alors, pourquoi pas chez vous ?