Première Startup de l’Incubateur du Ministère de la Culture, le Pass Culture entre officiellement en phase de test grandeur nature sur quatre territoires.
Afin d’attirer plus de jeunes vers des activités culturelles et lutter contre une certaine forme de ségrégation, il a fallu réfléchir à un nouveau modèle. Une application mobile a été développée : elle permet de découvrir les manifestations et biens culturels près de soi et de se laisser séduire. À la clé lors de son déploiement national : un forfait de 500 euros sur le portefeuille de l’application pour tous les jeunes de 18 ans.
La phase de test du Pass Culture a été lancée dans le Bas-Rhin, la Seine-Saint-Denis, l’Hérault et la Guyanne. 400 jeunes peuvent tester l’application à travers des offres gratuites proposées par plusieurs centaines de personnes. Leurs retours seront précieux pour améliorer le Pass Culture en le confrontant à la réalité des attentes de ce public.
« Nous avons choisi ces quatre territoires pour leurs caractéristiques très différentes. Avec ce test, nous voulions des petites et des grandes offres culturelles. C’est le cas par exemple dans le Bas-Rhin, qui mélange assez bien une population rurale à une population plus urbaine, ce qui donne un échantillonnage assez représentatif. L’offre culturelle de l’Hérault est très riche et très active, par exemple du côté des festivals. La Seine-Saint-Denis, un des départements le plus jeune de France, profite d’un accès à une partie des offres parisiennes : c’est intéressant de regarder quels choix vont être faits. Enfin pour la Guyanne, elle aussi un département très jeune, une dimension technique s’ajoute. Quels sont les choix de mobilité pour se rendre aux offres qui vont être préférés ? Comment s’assurer du succès de l’application connectée malgré les zones blanches du réseau ? »
Sebastian Sachetti, Chargé de développement pour le Pass Culture
Les enjeux de cette phase de test sont doubles. D’abord, il y a bien entendu s’occuper de l’ergonomie de l’application auprès du public et étudier comment elle est appropriée au quotidien. Mais aussi, il s’agit de travailler avec les partenaires pour leur permettre d’ajouter le plus facilement possible des offres culturelles sur la plateforme. Suite à cette première phase de test, une autre phase d’expérimentation commencera à la rentrée sur 10.000 jeunes.