Je m’appelle Amélie Quillet, j’ai 32 ans, et je vis à Paris. Diplômée de l’EHESS et de l’École du Louvre, j’ai travaillé au déploiement et à la coordination d’associations et entreprises dans le domaine culturel (entre 2013 et 2020), avant de rejoindre une agence d’aménagement urbain, et enfin, beta.gouv.fr début 2021. Je m’investis maintenant dans la vie locale de mon arrondissement.
Une sensibilité pour l’intérêt général et une envie de travailler dans des équipes agiles ! Après avoir passé plusieurs mois à accompagner les projets de l’agence de paysage au travers de recherches sur les questions d’espaces publics, j’ai souhaité poursuivre dans cette direction en œuvrant à des services publics qui me permettraient de rencontrer les usagers de ces services ainsi que de mieux comprendre les administrations qui s’en occupent.
Ma première mission fut au sein d’Aides-territoires, un produit numérique qui permet aux collectivités de trouver des aides financières et en ingénierie pour leurs projets de territoire. Durant un an et demi, j’ai créé des partenariats avec les porteurs des aides européennes afin que celles-ci puissent être dans cette grande base de données, en français, tout en écoutant en parallèle les besoins des collectivités et les capacités des plus petites à mobiliser ces fonds. Aides-territoires était alors perçu comme l’endroit idéal pour accueillir et diffuser l’information sur ces financements, car facile d’accès, public, gratuit, et avec une équipe humaine qui répond aux questions. À côté de cela, j’ai aussi animé et mis en place des portails pour des financements spécifiques à un programme (Petites villes de demain, ANCT, ÉcoQuartiers), ou à des thématiques (les financements pour la préservation de la biodiversité, pour l’activité sportive des jeunes, ou encore pour les tiers-lieux).
Aujourd’hui, je travaille pour UrbanVitaliz, service qui conseille ces mêmes collectivités dans leurs projets de réhabilitation de friches urbaines. Aux côtés d’une équipe métier composée d’urbanistes, ainsi que des autres membres de l’équipe, mes missions sont multiples pour déployer le produit : les projets urbains étant sur un temps très long, suite aux conseils apportés par les urbanistes, j’échange avec les collectivités pour faire le point sur l’avancée de leurs projets, et j’invite les agents des Directions départementales des territoires (DDT(M)) à rejoindre les dossiers afin d’y apporter leur expertise locale. Un ensemble varié de conseillers externes suivent les dossiers des collectivités sur l’outil (Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE), Établissements publics fonciers (EPF), ou encore des agents du Cerema, l’établissement public du ministère de l’écologie qui porte UrbanVitaliz).
Au bout d’un an et demi, j’avais envie de travailler avec des nouveaux acteurs sur des sujets concrets, c’est le cas de la revitalisation de friches. Changer de service me permettait de découvrir de nouvelles thématiques, de nouvelles manières de questionner l’impact et de développer un produit numérique, tout en restant dans le même univers : il s’agissait donc d’enrichir ma culture beta.gouv.fr, tout en découvrant de nouveaux défis.
Je me suis intéressée aux autres startups d’État sur les sujets qui me tiennent à cœur, me tenant informée des évolutions des produits et de leurs fonctionnements d’équipe, leur suivi de mesures d’impact… Au fil des rencontres, et notamment lors des séminaires beta.gouv à la campagne, j’ai croisé le chemin de l’équipe UrbanVitaliz qui était alors à la recherche d’un.e nouveau bizdev. Je connaissais une partie de l’équipe car nous étions partenaires avec Aides-territoires. J’ai commencé par diviser mon temps entre les deux équipes (2 jours / 2 jours).
• Monter en compétences sur des sujets sur lesquelles on a des appétences. beta.gouv offre notamment de nombreuses formations (produit, approche beta, copywriting, feedback…).
• Participer aux événements organisés par la communauté : les clubs mensuels, les forum beta.gouv, les soirées ou les drinks, les clubs bizdev et les stand-up de la communauté
• Ne pas hésiter à parler avec d’autres personnes individuellement pour mieux connaître leurs missions, leurs startup d’État, ou même faire part de ses souhaits de mobilité
• Et bien entendu : 1) préparer son départ : parler de ses souhaits à son équipe lors des réunions rétro, car c’est bien qu’ils puissent se préparer, et ils ont peut-être des conseils ou des recommandations 2) sa passation : être transparent sur ses dossiers en cours, donner accès aux historiques mails et faire des récap pour la personne qui reprendra les missions.