Est-il possible de rentrer chez soi à vélo même lorsqu’on habite tout en haut d’une côte ? Grâce au simulateur d’aides pour les jeunes d’1jeune1solution, la chose est désormais faisable.
Ces dernières années ont vu l’émergence de deux catégories de personnes. La première, ce sont celles qui possèdent un vélo. Ces personnes vont au travail à vélo. Elles vont en vacances à vélo. Elles aiment faire du vélo et elles aiment parler de vélo. La deuxième catégorie de personnes, ce sont celles qui, comme moi, habitent en haut d’une montée et qui préfèrent donc opter pour un Vélib, V’Lille, Yélo, Bicloo, Vélocité, bref le vélo en libre service le plus proche de chez elles qui leur permettra de déposer le vélo à sa borne, en bas de la côte, et monter sereinement en plaignant celles et ceux qui ont eu le courage d’aller jusqu’en haut.
L’intégralité de la population se déplacerait donc désormais à bicyclette ? Pas exactement… À défaut de les avoir sur les pédales, gardons les pieds sur terre. Une minorité de la population française se déplace à vélo sur des trajets quotidiens et les vélos en libre service ne peuvent être trouvés que dans les villes qui les mettent en place.
Malgré tout, l’usage du vélo augmente en flèche depuis quelques années. Dans ce rapport de l’Insee, on peut lire qu’à Toulouse, en 2019, 10% des actifs qui ne travaillent pas à domicile utilisent un vélo. Ça représente 3 points de pourcentage de plus qu’en 2015. Et ce chiffre continue d’augmenter depuis la crise sanitaire, puisqu’entre 2019 et 2021, dans certaines rues toulousaines, on note une augmentation de 20% du trafic à vélo.
Mais quelle folie peut bien amener les gens à délaisser les embouteillages ou la grisaille des transports en commun telle la ligne 13 du métro parisien un lundi matin en heure de pointe ? Une mode passagère ? Une prise de conscience écologique ? La peur d’attraper le covid ?
L’Insee a mis deux de ses meilleures expertes sur le coup, et nous n’avons pas manqué d’en faire de même. Ces choix individuels s’expliquent probablement par les trois hypothèses citées plus haut. Mais à cela, il faut ajouter les initiatives des collectivités. Celles-ci sont effectivement nombreuses à proposer des aides et à aménager le paysage urbain, développant le réseau de pistes cyclables et limitant la vitesse de circulation sur certaines voies.
Mais le problème des aides au vélo est le même que celui des aides sociales en général : on se perd dans les différents dispositifs qui existent, on ne sait pas quelles démarches entreprendre, et c’est toujours difficile de savoir à quoi on est éligible exactement. Bref, on a parfois l’impression de pédaler dans la semoule.
Fin 2021, le développeur Maxime Quandalle a construit un site qui référence les aides au financement de vélos. Le code de ce site étant en open source, nous avons pu travailler avec lui pour ajouter ces aides au simulateur d’aides pour les jeunes d’1jeune1solution.gouv.fr. Ce simulateur permet à tous les jeunes (et moins jeunes) de savoir en quelques minutes à quelles aides ils et elles ont droit, notamment parmi les plus de 240 aides pour l’acquisition d’un vélo proposées par les collectivités.
Vous avez moins de 30 ans, vous songez à vous acheter un vélo, mais vous ne savez pas quelles aides existent ? Vous pouvez faire une simulation en moins de cinq minutes sur notre simulateur. La bonne nouvelle, si vous habitez en haut d’une côte, c’est que le simulateur référence aussi les aides à l’achat d’un vélo électrique. La deuxième bonne nouvelle, c’est que vous pourrez évaluer vos droits à près de 650 aides locales et nationales.