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Gros plan sur Work In France

À l’origine de Work In France, comme pour toutes les Startups d’État, il y a un problème à résoudre : la demande d’autorisation provisoire de travail pour les étudiants étrangers. La procédure, papier uniquement, souffre d’un manque de suivi pour les étudiants et les employeurs alors que bien souvent il s’agit d’une démarche critique pour rester en France.

Au final, l’accueil de la Direccte en charge des dossiers est surchargée d’appels et de déplacements de personnes voulant savoir où en est leur dossier, ce qui entraîne mécaniquement des retards de traitement en mobilisant des agents pour apporter des réponses. Work In France permet de dématérialiser intégralement la demande pour les étudiant·e·s en contrat d’apprentissage, en contrat de professionnalisation, les internes en médecine, et les étudiants algériens soumis à l’accord franco-algérien du 27 décembre 1968.

La première phase de test de six mois est en train de s’achever avec un beau bilan : sur Paris, le territoire pilote, la durée de traitement des demandes a été divisée par trois (en savoir plus) ! Plus de 185 dossiers ont déjà été déposés et près de 140 déjà acceptés.

« Il s’agit essentiellement d’une économie de temps, précise Jonathan Redt-Gensinger, intrapreneur sur Work In France. Jusqu’à présent, toutes les démarches se faisaient par un dépôt physique ou par courrier, y compris les échanges qui pouvaient se multiplier en cas de dossier incomplet. Comme Work In France est dématérialisé grâce à demarches-simplifiees.fr, plus de courrier ! Sans compter les coûts postaux pour l’administration et les usagers… »

L’objectif pour Work In France est maintenant d’aller plus loin encore : de nouveaux territoires de tests sont à l’étude pour permettre au service de devenir national. L’équipe espère séduire rapidement de nouvelles administrations et reste à l’écoute par mail pour toutes les propositions !

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